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    Ma poulette à moi
    A des frissons sur la peau
    Si je la croise
    Ma poulette à moi
    Soupire dès que je la touche
    Ma poulette à moi
    S'accroche à mes aspérités
    Quand je la tiens serrée
    Ma poulette à moi
    Est nue dans mon lit
    Mais pas sur les plages
    Ma poulette à moi
    Ne connaît pas Simone et sa meute
    Elle regarde les étoiles
    Et c'est déjà pas mal
    Pour croquer à deux
    Cet obscur objet du désir.


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    J'ai le souvenir de vos yeux
    Dans le soir qui élargit le ciel
    J'entends votre voix
    Tout contre mon oreille
    Qui murmure d'étranges paroles

    Les mauvais temps
    Ne suffisent pas à nous désaccorder

    Vos brisures vous éloignent
    Des certitudes rassurantes
    Vos silences sur les chemins
    S' élancent  je ne recule pas
    Les phrases sont inutiles
    Pour combler notre rencontre
    Improbable
    Comme nos peaux l'une à l'autre

    Je vous dirais des paroles
    Mais je me retiens à demi-mot
    Comment nommer
    Cet amour démodé
    Les pluies de printemps
    Ont lavé tous les souvenirs
    Nous sommes immobiles
    Entre deux temps

    Il n'y a plus de dieu
    Plus de statues d'idoles
    L'anarchie est notre panage
    Je reviens vers vous
    Vous êtes debout devant la fontaine
    Vous balbutiez des mots
    Que le vent emporte
    Je vous comprends sans vous entendre

    Je pose mon doigt sur votre joue lisse
    Ma langue dessine votre bouche
    Ce coin qui me plait tant
    Les discours et les bruissements
    Des autres ne sont pas de notre monde
    Les styles factices m'ennuient
    J'aime votre lucide détachement

    Vous n'avez besoin d'aucune parole
    Pour me donner l'heure juste
    Qui anime les gens heureux
    Il me suffit de votre regard vert d'eau
    Et de votre peau tendre.
     


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    J'avoue, j'avoue
    Perfide, j'irai te chercher au fond des tes provinces
    Je compte les moments que je perds sans toi
    Je m'impatiente de te revoir
    Mon lâche coeur pleure de toi...
    Fi de la tragédie
    Je ne loue que ta comédie humaine
    J'avoue, j'avoue
    Tes mensonges
    Nourrissent mes songes
    Quand tu nies
    Rien ne me ronge


    Eponge, je m'accroche  aux  rochers
    Je  plonge dans ta vague
    Qui bat sous d'autres forêts
    Ainsi les marionnettes font
    Mon ange je longe ton verso
    Ma bête mange-moi
    Arrange-moi un coin
    Dans ton étrange manège

    J'écoute tes fables
    Tes artifices me font craquer
    J'aime les serments que tu sèmes
    Judas je consens à tes baisers
    Tes boniments me gréent
    A ton mat de bateau
    Tes mirages dorent mon désert
    Ton bourrage enfume mes romans
    Tes contes hantent mes sommeils
    Ma vie s'illusionne à tes inventions
    Je fonds à tes tromperies
    Tes non-dits s'accordent à mes imaginaires
    Tes trahisons me délivrent du néant
    Mystifie-moi
    Laisse-moi croire que tu me mens
     
    J'avoue, j'avoue
    Je triche bien plus que toi
    Tant que tu m'échappes je te désire
    Mais ne te masque pas
    Sous les traits de l'imposture
    Fuis le mensonge à toi-même
    Délivre-toi de tes secrets
    Sois l'être en moi.


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    Même quand tu oublies
    Dans tes détours
    De me dire je pars
    Je prends plaisir
    A te deviner ailleurs

    J'aime quand tu déposes
    Tes secrets sur ma bouche
    D'un simple doigt
    Les soirées s'allongent
    Je déroule nos instants
    Je les déplie
    Comme des cornets
    D'oublies  

    Absent de toi,je range ton boudoir
    Tes bas abandonnés
    Ta jupe fendue
    Et ton parfum
    Traînant
    Je pourrais parcourir les rues
    Te retrouver
    Accoudée nonchalante
    Dans les bars d'étuve

    Je tourne en rond
    Dans le couloir vide
    Je déplie une carte
    Pour dessiner tes voyages
    Impossible de me détacher
    De tes fantaisies
    Les pinceaux sur la toile
    Te grimacent des poses
    De mante cannibale
    Je croque le baiser
    Que tu donnes à des inconnus<o:p> </o:p>

    Quand tu réapparaîtras
    Dans mon antre
    Avec ton sourire esquissé
    N'oublie pas
    Mes morsures de bête
    Te saisiront.

     


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    J'ai longtemps parcouru les cimes enneigées
    Aux horizons libérés des mondes
    Les musiques nostalgiques
    S'harmonisaient à mes tourments d'âme

    Je l'ai croisée sur mes chemins
    Nos mains se sont touchées
    Nos corps se sont agrippés
    Au-delà des abîmes

    Nos yeux ont souri
    Nos peaux se sont accordées
    Et ses baisers n'ont cessé
    De parcourir mes acmés

    Elle m'a donné ses plaisirs
    Et je compte bien y goûter
    Longtemps encore
    Au plus profond de nous.


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