-
Je marche pied nu craignant les scolopendres, les cafards. Pourquoi ces petites bêtes en carapace gâchent-elles les heures chaudes de l'été ? J'aime le soleil, son piquant, son odeur d'herbe sèche, de vigne éclatée, mais il entraîne avec lui ces insectes fureteurs qui courent sur le sol, s'agrippent aux murs, s'arrêtent pour vous épier et leur attente silencieuse me tourmente sans que je puisse les écraser -parce qu'ils craquent en mourant et bavent d'horribles liquides jaunes ou verts, c'est selon. Si je ne parviens pas à les tuer, la panique est grande de les savoir là, quelque part dans un coin. Leur apparition -comme venu du néant- m'arrache des cris d'effroi. La pire rencontre est encore celle de l'araignée, qu'elle soit lourde et velue ou agile aux pattes en lignes brisées. Ces démons miniatures hantent mes jours et même mes nuits dont mes rêves fourmillent. Ces animaux totem se transforment sans cesse en être interdits et redoutables.
votre commentaire -
-
Le Mont Rose en hiver, sous la pleine lune,
depuis Vacciago, hameau au-dessus du lac d'Orta.
Cette rencontre n'a lieu qu'une fois par an.
votre commentaire -
-
Entends, ma fille, la complainte
s'élever de la plaine
jusqu'aux nuages accrochés
à la ligne grise des monts
ils ont sonné les trompettes
ils ont résonné les tambours
dans les clairières
poussent des pieds rouges
Entends, ma fille, la complainte
s'élever des hameaux
jusqu'aux cheminées tordues
sur les toits livides
la liberté est la mort
elle accroche aux falaises
tous ses fils en jupettes
partis pour la guerre
Entends, ma fille, la complainte
s'élever de la plaine
les peupliers s'agitent
au vent de la mort
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires