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    Dans les jours de solitude, j'apprivoise la solitude, ou bien est-ce elle qui m'apprivoise ? Au fil des heures, elle devient une amie, une confidente. Silencieuse et respectueuse.

    Avec la solitude, j'écoute le battement des contradictions. Je peux oser mille perversions et elle m'excuse d'un sourire pour ces errements, ces passions nées du mouvement oscillatoire d'un moucheron attiré par la lumière, ou de la lumière elle-même qui tombe à mes pieds le long d'un mur blanc, ou bien encore des ces mots assemblés dans un livre par l'ivresse d'un autre.

    Avec la solitude, j'écoute le silence. Il donne un contour à l'espace qui m'environne, la solitude le peuple.

    Un martèlement bref à mon cœur n'est autre que Narcisse qui s'effleure et se brise. Rien d'autre. La douleur de soi à soi demeure au coin des lèvres quand une odeur survient ou quand un bruit furtif accompagne mes pas et que je me retourne. Derrière, il n'y a rien, cette odeur n'appartient à personne. On regarde la plaie pour en avouer la réalité.

    Les jours de solitude sont étonnants de vérités. Comme un mot qui sonne juste à un moment précis. La découverte -par soi-même- de la réalité est un vertige, une quête mystique. On rencontre la réalité comme on rencontre dieu : face à elle son se sent désarmé, trop petit pour la contempler, trop ignorant pour en connaître la profondeur. Dieu serait la réalité qui nous entoure, qui habite l'espace entre moi et les autres, entre moi et le monde ? La réalité crée les espaces, liens invisibles, dressés les uns contre les autres. Ne pas perdre les liens qui nous attachent à la réalité.

    Jusqu'à perdre l'idée d'aimer. Non pas aimer pour éviter la solitude, non pas aimer pour quelque chose, seulement pour le plaisir de sentir l'autre, d'être dans le même espace ou encore que l'espace soit absout. Peau à peau.


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  • Chaque matin,
    Tes sourires m'éveillent
    Chaque soir,
    Je t'endors
    De mes câlins
    Pour tes joues douceur
    Et les longs week end
    Où tu pars sur d'autres chemins
    J'égrène les heures
    Mais chut c'est un secret
    Je te laisse grandir
    Loin de moi pendant tes journées
    Mon enfant


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