•    

    interprétation adaptée autour d'une traduction approximative

    Possédé par l'amour

     

    Je marche
    Dans les rues mortes
    Je marche
    Avec toi pour horizon

    Mes jambes sont faibles
    Ma cervelle s'entrelace
    Aux nuages en pleurs

    J'entends
    Tes mensonges
    J'entends
    Ou tes cris au loin ? 

    Toi ma petite
    Tes sourires ailleurs me perdent
    Pendant mes sommeils

    Ton amour me rend malade
    Je suis tombé en amour
    Au loin de tes amours
    Qui me rendent malade

    J'ai vu
    Tes amants dans les prés
    J'ai vu
    leurs silhouettes troubles derrière la vitre

    Je les regarde partir
    Et je me pends
    A leurs ombres qui s'éloignent

    Ton amour me rend malade
    J'entends l'écoulement du temps
    Des tes amours au loin
    De celles qui me rendent malade


    Parfois tes silences
    Claquent comme des orages
    Parfois
    Sur tes routes laisse-moi te ravir 

    Cesseras-tu tes mensonges
    Qui me plaisent tant que tu m'aimes

    Ton amour me rend malade
    Ne t'avoir jamais rencontrée
    Ce serait pire
    Autant oublier de vivre

    Pour tout dire mon seul espoir
    C'est te revoir à tout prix

     


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  • " J'ai dit ma peine à  qui n'a pas souffert

    Il s'est ri de moi.

    J'ai dit ma peine à qui a souffert,

    Il s'est penché vers moi.

    Ses larmes ont coulé avant mes larmes.

    Il avait le coeur blessé."

    Jean Amrouche, Chants berbères de Kabylie


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  • à suivre sur

    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/

    « Respirez librement, respirez enfin librement, c'est la prise de la Bastille du bipartisme, l'effondrement du système collaborationniste du PASOK et de la Nouvelle Démocratie. Ce n'est qu'un début, les forces du Mémorandum, les forces de l'occupation ont été délégitimées par le vote du peuple. Nous avons résisté à la guerre économique et psychologique, nous n'avons plus peur du chantage, car le peuple grec sait désormais que les sommes prétendument prêtées à la Grèce dans le cadre des accords illégaux passés avec la Troïka, iront dans les poches de ces rapaces des marchés et aux banques. Nous pouvons désormais les menacer, et c'est aussi un message adressé à la chancellerie de Berlin. Le cobaye a bougé, il a crié, il a dit « Non ». Si finalement ils décident notre dynamitage, nous dynamiterons aussitôt toute la zone euro. Nos agents au Ministère de l'économie, vomissent chaque jour davantage la présence des contrôleurs Allemands au sein de leurs services. Les Allemands sont encore là, mais ils partiront par un vol direct Lufthansa, au départ de l'aéroport d'Athènes. Par la même occasion, tous les médias contrôlés par les armateurs ou par les promoteurs BTP, viennent de recevoir aussi une raclée historique, les peuple a préféré les ignorer. Il ont été délégitimés, ainsi que toute la politique du Mémorandum avec, bon débarras, la lutte continue. »

    Voilà en résumé, la prose du journaliste Georges Trangas ce matin sur la radio Real-Fm. Trangas a bu du petit lait car l'histoire immédiate lui donne raison, sur la plus longue durée par contre, rien n'est encore certain.

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  • Le test des trois passoires

     

    Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

    Quidam

    — Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

    Socrate

    — Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.

    Quidam

    — Les 3 passoires ?

    Socrate

    — Mais oui. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

    Quidam

    — Non. J'en ai simplement entendu parler...

    Socrate

    — Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

    Quidam

    — Ah non! Au contraire.

    Socrate

    — Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

    Quidam

    — Non. Pas vraiment.

    Socrate

    — Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?


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  • Elle m'a dit
    tu es mauvais père
    rends-moi mon fils
    elle l'a tant pris dans ses bras
    qu'aujourd'hui il s'essouffle
    sur les collines de la vie
    à grand vide
    il saute à cloche-pied
    dans les marelles effacées
    je pèche avec lui
    dans les eaux bleues
    pour oublier
    là-bas ses pleurs
    qui ruissellent à nos paupières
    dites-moi mes frères
    c'est quoi être un bon père ?


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