-
Par Corinne Valleggia le 13 Août 2012 à 18:01
interprétation adaptée autour d'une traduction approximative
Possédé par l'amourJe marche
Dans les rues mortes
Je marche
Avec toi pour horizon
Mes jambes sont faibles
Ma cervelle s'entrelace
Aux nuages en pleurs
J'entends
Tes mensonges
J'entends
Ou tes cris au loin ?
Toi ma petite
Tes sourires ailleurs me perdent
Pendant mes sommeils
Ton amour me rend malade
Je suis tombé en amour
Au loin de tes amours
Qui me rendent malade
J'ai vu
Tes amants dans les prés
J'ai vu
leurs silhouettes troubles derrière la vitre
Je les regarde partir
Et je me pends
A leurs ombres qui s'éloignent
Ton amour me rend malade
J'entends l'écoulement du temps
Des tes amours au loin
De celles qui me rendent malade
Parfois tes silences
Claquent comme des orages
Parfois
Sur tes routes laisse-moi te ravir
Cesseras-tu tes mensonges
Qui me plaisent tant que tu m'aimes
Ton amour me rend malade
Ne t'avoir jamais rencontrée
Ce serait pire
Autant oublier de vivre
Pour tout dire mon seul espoir
C'est te revoir à tout prix
1 commentaire -
Par Corinne Valleggia le 18 Juillet 2012 à 21:36
" J'ai dit ma peine à qui n'a pas souffert
Il s'est ri de moi.
J'ai dit ma peine à qui a souffert,
Il s'est penché vers moi.
Ses larmes ont coulé avant mes larmes.
Il avait le coeur blessé."
Jean Amrouche, Chants berbères de Kabylie
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 8 Mai 2012 à 11:03
à suivre sur
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/
« Respirez librement, respirez enfin librement, c'est la prise de la Bastille du bipartisme, l'effondrement du système collaborationniste du PASOK et de la Nouvelle Démocratie. Ce n'est qu'un début, les forces du Mémorandum, les forces de l'occupation ont été délégitimées par le vote du peuple. Nous avons résisté à la guerre économique et psychologique, nous n'avons plus peur du chantage, car le peuple grec sait désormais que les sommes prétendument prêtées à la Grèce dans le cadre des accords illégaux passés avec la Troïka, iront dans les poches de ces rapaces des marchés et aux banques. Nous pouvons désormais les menacer, et c'est aussi un message adressé à la chancellerie de Berlin. Le cobaye a bougé, il a crié, il a dit « Non ». Si finalement ils décident notre dynamitage, nous dynamiterons aussitôt toute la zone euro. Nos agents au Ministère de l'économie, vomissent chaque jour davantage la présence des contrôleurs Allemands au sein de leurs services. Les Allemands sont encore là, mais ils partiront par un vol direct Lufthansa, au départ de l'aéroport d'Athènes. Par la même occasion, tous les médias contrôlés par les armateurs ou par les promoteurs BTP, viennent de recevoir aussi une raclée historique, les peuple a préféré les ignorer. Il ont été délégitimés, ainsi que toute la politique du Mémorandum avec, bon débarras, la lutte continue. »
Voilà en résumé, la prose du journaliste Georges Trangas ce matin sur la radio Real-Fm. Trangas a bu du petit lait car l'histoire immédiate lui donne raison, sur la plus longue durée par contre, rien n'est encore certain.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 26 Avril 2012 à 12:48
Le test des trois passoires
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
Quidam
— Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
Socrate
— Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.
Quidam
— Les 3 passoires ?
Socrate
— Mais oui. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
Quidam
— Non. J'en ai simplement entendu parler...
Socrate
— Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
Quidam
— Ah non! Au contraire.
Socrate
— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
Quidam
— Non. Pas vraiment.
Socrate
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
2 commentaires -
Par Corinne Valleggia le 9 Avril 2012 à 16:57
Elle m'a dit
tu es mauvais père
rends-moi mon fils
elle l'a tant pris dans ses bras
qu'aujourd'hui il s'essouffle
sur les collines de la vie
à grand vide
il saute à cloche-pied
dans les marelles effacées
je pèche avec lui
dans les eaux bleues
pour oublier
là-bas ses pleurs
qui ruissellent à nos paupières
dites-moi mes frères
c'est quoi être un bon père ?
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique