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Belles jardinières
Quel malheur
Mes mots se meurent
Tes rires fleurissent ailleurs
J'ai les yeux têtards
Face aux marais desséchés
Tu trimballes tes longues jambes
Sur d'autres fourrés griffus
Je t'avais aimée Eve
Je te perds Manon
Aucun espoir
De te revoir
Je le sens à ta poitrine
Gonflée à d'autres mains
Mes rêves ont quitté ton imaginaire
Tu flottes agrandie sous des cieux
Barbus et obscènes
Tu te fous de mes sentiments
Flétris et ternis
A force de les redire.
Quel malheur,
Mes mots dans les filets
S'emprisonnent
La vie s'épuise
Hélas sans toi
Je vais céder à la mâle faiblesse
J'irai paître les champs femelles.
Paul Marandon http://www.paulmarandon.com/
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