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Décembre en Afrique - Epilogue -
Cela fait maintenant dix-huit mois que je vis au cœur de l'Afrique. A qui raconter cette histoire sous ce ciel ? A quoi bon ?
Après la récolte des bananes, on coupe les bananiers mais on ne tue pas la plante. Six mois ou un an après, les pousses grandiront et donneront de nouveaux fruits. Pourquoi cet arbre du paradis, herbe géante immortelle, s'est-il transformé en symbole de la fragilité et de l'instabilité des choses ?
Hier, Madame Biwaga a remercié mon association Awambata de son soutien pour le projet de culture de bananes au Congo. Elle m'a serré les mains, elle m'a pris dans ses bras pour me remercier de m'investir avec autant de dévouement, moi, le représentant à Katana de cette association. Demain, les fermiers de Katana célèbreront leur première récolte de bananes et je participerai avec eux à cette récolte de l'espoir.
Sous le ciel africain, je tente de retrouver les traces du sens.
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Commentaires
touchée
Je suis d'Afrique, du congo. Charmée de lire quelques lignes sur le continent où il n'est pas toujours questions de guerre, de famine, et je ne sais quelle autre calamité. L'Afrique a ses douceurs derrière le tableau de ses drames. Il faut y avoir vécu pour s'en rendre compte! Merci pour ces mots. PM!
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Je passe toujours régulièrement sur ce blog et je trouve toujours de beaux textes. J'ai particulièrement aimé cette série ci.