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Désir jaune
Je suis dans la mort âpre.
Un dieu grimaçant coule mes jours dans sa forge.
Je ne connais pas la paix.
Passante sans nom, aucun peuple n'est le mien.
La mort, quelque temps, joue avec ma chair.
Jouisseuse et impudique, elle me pénètre de son souffle assoiffé.
Sa main caresse des émotions lointaines.
D'un trait, elle les efface. Seul, son désir jaune demeure.
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