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Effaceur
Le grand effaceur a broyé le blanc jasmin
Des aimantes lettres échappées de nos mains
Pourtant les voyages avaient un goût d'amande
Les miroirs embrument les anciennes légendes
Quand les neiges d'hiver sans espoir de printemps
Alourdissent les chimériques sentiments
La vieillesse édente de ses crocs les cambrures
Drappe de ses difformes et froides parures
Les tourments de la jeunesse creusée de joie.
Les enfants se sont perdus au vent d'autrefois
Leurs possibles vibrent aux grinçants violons
Voilà comment s'envolent aux bleus les ballonsAllons, tout passera, des îlôts surgiront
Les océans seront la dernière demeure
Vals immergés, moussant le rêve du dormeur.
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