• Et pourtant elle tourne

    Et pourtant, je l'aime
    Comme la terre tou
    rne
    Comme j'aurais pu l'aimer
    Si j'avais été moins fou
    Comme on aimerait Van Gogh
    De loin
    Le laissant reposer
    Au vent de ses toiles
    Sa palette en couleurs
    Caressant son oreille

    Je me souviens
    Viens sucer mes envies
    Sifflait-elle à mes sens
    Jamais assouvis

    Je l'aime entièrement
    Comme on aime l'absolu de la folie
    Mais j'ai oublié
    Que son entier est ailleurs
    Mon avidité dévale ses pentes
    Son offrande de chair ravage
    Mes viriles jalousies
    Son retrait permanent au monde
    Irrite mes nécessités
    J'ai le cœur qui lâche
    Je suis lâche
    Je la fuis
    Je la rejoins
    Elle ne me lâche plus
    Je me souviens d'elle
    Elle m'échappe
    comme l'eau glisse entre les doigts
    Ma douce, mon aimée, ma tendre
    Elle joue de toutes les métamorphoses
    pour me filtrer ses lumières
    pour me filtrer ses magies
    pour me flirter ses mystères.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 1er Juin 2007 à 01:48
    Magnifique !
    Je me suis laissée entraîner par tes mots dans les mystères de cette femme tant aimée !
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