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Lendemains d'holocauste
C'était vous, vous,
vous gisiez en ma chair, j'étais
pénétrée, étais
pleurante, je tendais nos petites morts vers vous, votre souffle
désobéissait, c'est
toujours en moi, vous
dormiez, n'est-ce pas ?Le lieu où ils gisaient, il avait un nom- il n'en avait pas
Ils ne gisaient pas là. Quelque chose
gisait en eux. ils ne voyaient pas à travers.C'est moi, moi,
je gisais entre vous, j'étais
ouvert, étais
audible, je tendais les doigts vers vous, votre souffle
obéissait, c'est
toujours moi, vous
dormiez n'est-ce pas ?
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