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Par Corinne Valleggia le 23 Mars 2007 à 23:30
Il y a là une vérité
Mais en voulant la dire j'ai oublié les mots.
Tao Ts'ien
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Par Corinne Valleggia le 14 Mai 2006 à 23:13
Depuis les années soixante, l'utilisation du stylo à bille est sans doute l'instrument de l'écriture manuelle le plus répandu de la planète. Aux quatre coins du monde, qui en effet n'a pas tenu au moins une fois entre ses mains un stylo-bille pour écrire à l'encre dite ‘‘sèche'' un texte long, un message court, ou encore esquisser un croquis, des plans ? Cette petite bille qui a le pouvoir de rouler en bout du stylo, Félix Martin, lui, l'a élevée au rang de pinceau, mieux encore, il en a fait un instrument à pixelliser l'image bien avant l'heure...
Pendant une vingtaine d'années, depuis la fin des années 50, Félix Martin, natif de Valence, produit grâce au stylo-bille, une œuvre foisonnante au travers de plus de 200 planches originales en quatre couleurs : noir, vert, rouge, bleu. Stylo en main, il s'applique à des symétries et formes parfaites de méticulosité, s'adonne à des graphismes faits de courbes et de droites soignées, d'une très grande régularité bien avant l'apparition du tout premier micro-ordinateur et l'aide qu'aurait pu lui apporter ce dernier...
Pétri d'une incroyable patience, plongé dans un travail titanesque, Félix Martin, consacra de longues heures, de longs mois et en fin de compte, de longues années, à son obsession : celle de faire “glisser et glisser” cette bille sur des feuilles cartonnées qu'il recycla en support pictural qui se voulait idéal à ses yeux... Mais... d'où lui venait cette passion du trait ordonné, cette rigueur visuelle toute géométrique et symétrique, cet amour pour la précision et la minutie du point de couleur posé là, exactement ?
Sans doute de son métier, qu'il exerça de l'âge de 14 à 70 ans et qui lui fit aimer motifs et couleurs de nombreuses étoffes du commerce en tissus installé, au milieu du siècle dernier, Maison Des Têtes à Valence. Ainsi, alors que d'autres passaient leurs temps à “rouler leur bosse”, Félix Martin, assis devant son carton, reste sûrement une des très rares personnes au monde à avoir porté aussi haut l'art de “rouler sa bille”, mais pour cela il faut bille en tête, avoir l'amour de la bille...
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Par Corinne Valleggia le 19 Mars 2006 à 20:51Tout va disparaître. Tout va disparaître.
Il faut se presser avant que le fond de la nuit tombe et coule.
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Par Corinne Valleggia le 19 Mars 2006 à 12:59
La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureuxJean Renoir
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