-
Par Corinne Valleggia le 3 Septembre 2007 à 13:05
J'ai le cœur qui tombe
Ça a commencé
Écoute il s'est arrêté de battre
Une main a pénétré
Dans la cage
Elle le tient serré
Angine de poitrine
Ange du désespoir
Ce jour
Je te l'ai dit
Quand je courrais dans la rue
Pour attraper la robe des passantes
Ce n'était pas sa robe que j'effleurais
Des étrangères mais pas elle
Mon cœur a cessé de battre
Depuis il fait semblantJe ne savais pas
À quoi sert un cœur
Je ne savais pas
Elle n'avait pas eu le temps
De me souffler la force
De l'amourAu bord d'une nuit illuminée
Tu m'as souri
J'ai arraché ton cœur
Je l'ai accroché entre mes deux poumons
Aujourd'hui je respire par toi
Je suis plus cruelle qu'un vampire
Bien plus cruelleComment te rendrais-je jamais
Ton cœur
Je m'endors dans les cercles
De l'oubli
Ma tombe bat béante
Sans cœurLa mort ne me connaît pas
Mon ange-gardien
De nouveau mes ombres ont étendu
Leurs mains au-dessus de ma tête
Tu es là
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 10 Août 2007 à 22:22
Tu as menti
C'était en octobre,
La séparation était sans retour
Je t'en avais trop fait
Je n'ai jamais su à quel point.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
</o:p>
Alors pourquoi ce printemps
Tu t'es retournée sur nous ?
Ne mens pas j'ai vu ton regard
Il avait retrouvé sa douceur
Sa mélancolie et ses joies
Tu avais renoué au plus profond de nous.<o:p>
</o:p>
J'ai ouvert grands les volets
Les fenêtres
J'ai laissé l'oiseau
S'envoler jusqu'à toi
Au bout du chemin
Je vois ta silhouette approcher
C'est l'Ascension
Ne monte pas au ciel sans moi.Je crois avoir perdu la raison
Je t'aime Manon.
photo : G MIKE - http://blogapart.blogspirit.com/
1 commentaire -
Par Corinne Valleggia le 9 Août 2007 à 13:11
Ton âme déchirée prie ceux qui sont rentrés
De la transporter dans le voyage idéal
Et la libérer des lourdes journées fatales.
Tes yeux voilés ont perdu la route étoilée.
Eros splendide égrène à tes pieds sa rosée,
Ses rimes d'espoir se glissent en habit d'Eve
Sous ton ciel de lit, ses caresses dans tes rêves
Apaisent les plaies de ton âme déchirée.
D'un envol il te mène à l'éternel retour.
Invincible, il abat les ombres fantastiques,
Lové dans les berges qui bordent ton séjour
Il tient ta main pour passer les cruels dédales.
Eperdu, tu tangues à sa voix angélique
Qui bouleverse d'une flèche ton haut mal !
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 6 Août 2007 à 19:06
Belles cités
D'affinités
Electives
Soufflez la flamme
Jusqu'à mon âme
En dériveElles approchent
Et m'effarouchent
Tes folies
Aériennes
Qui reviennent
Je leur cèdeEt je renais
Dans tes baisers
Qui m'entraînent
Par delà nous
Au rendez-vous
De nos peines.
1 commentaire -
Par Corinne Valleggia le 6 Août 2007 à 13:50
Les Anciens appelaient les morts "ceux qui sont rentrés".
Les vivants sont des voyageurs. Le voyageur qui ne retrouverait pas le chemin du retour serait sans domicile.
Lie-Tseu
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique