• J'ai le cœur qui tombe
    Écoute il s'est arrêté de battre
    Une main a pénétré
    Dans la cage
    Elle le tient serré
    Angine de poitrine
    Ange du désespoir

    Ça a commencé
    Ce jour

    Je te l'ai dit

    Quand je courrais dans la rue

    Pour attraper la robe des passantes

    Ce n'était pas sa robe que j'effleurais

    Des étrangères mais pas elle

    Mon cœur a cessé de battre

    Depuis il fait semblant

    Je ne savais pas
    À quoi sert un cœur
    Je ne savais pas
    Elle n'avait pas eu le temps
    De me souffler la force
    De l'amour

    Au bord d'une nuit illuminée
    Tu m'as souri
    J'ai arraché ton cœur
    Je l'ai accroché entre mes deux poumons
    Aujourd'hui je respire par toi
    Je suis plus cruelle qu'un vampire
    Bien plus cruelle

    Comment te rendrais-je jamais
    Ton cœur
    Je m'endors dans les cercles
    De l'oubli
    Ma tombe bat béante
    Sans cœur

    La mort ne me connaît pas
    Mon ange-gardien

    De nouveau mes ombres ont étendu

    Leurs mains au-dessus de ma tête
    Tu es là


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  •   

    I'll take care of you
    Tu as menti
    C'était en octobre,
    La séparation était sans retour
    Je t'en avais trop fait
    Je n'ai jamais su à quel point.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 
    </o:p>

    Alors pourquoi ce printemps
    Tu t'es retournée sur nous ?
    Ne mens pas j'ai vu ton regard
    Il avait retrouvé sa douceur
    Sa mélancolie et ses joies
    Tu avais renoué au plus profond de nous.<o:p> 
    </o:p>

    J'ai ouvert grands les volets
    Les fenêtres
    J'ai laissé l'oiseau
    S'envoler jusqu'à toi
    Au bout du chemin
    Je vois ta silhouette approcher
    C'est l'Ascension
    Ne monte pas au ciel sans moi.

    Je crois avoir perdu la raison
    Je t'aime Manon.


    photo : G MIKE - http://blogapart.blogspirit.com/


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  • Ton âme déchirée prie ceux qui sont rentrés
    De la transporter dans le voyage idéal
    Et la libérer des lourdes journées fatales.
    Tes yeux voilés ont perdu la route étoilée.
     

    Eros splendide égrène à tes pieds sa rosée,
    Ses rimes d'espoir se glissent en habit d'Eve
    Sous ton ciel de lit, ses caresses dans tes rêves
    Apaisent les plaies de ton âme déchirée.
     

    D'un envol il te mène à l'éternel retour.
    Lové dans les berges qui bordent ton séjour
    Il tient ta main pour passer les cruels dédales.
     

    Invincible, il abat les ombres fantastiques,
    Eperdu, tu tangues à sa voix angélique
    Qui bouleverse d'une flèche ton haut mal !


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    Belles cités

    D'affinités
    Electives
    Soufflez la flamme
    Jusqu'à mon âme
    En dérive

    Elles approchent
    Et m'effarouchent
    Tes folies
    Aériennes
    Qui reviennent
    Je leur cède

    Et je renais
    Dans tes baisers
    Qui m'entraînent
    Par delà nous
    Au rendez-vous
    De nos peines.

     

     photo : Yves-Marie Jacob

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  • Les Anciens appelaient les morts "ceux qui sont rentrés".

    Les vivants sont des voyageurs. Le voyageur qui ne retrouverait pas le chemin du retour serait sans domicile.

    Lie-Tseu


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