-
Par Corinne Valleggia le 1 Août 2007 à 20:05Le souvenir est une île dans le cœur solitaire.
Il parcourt l'océan insatiable des jours gris pour l'émietter tout à fait.
Dans les villes aux yeux fardées, des splendeurs planent magnifiquement.
Si elle était...
Un astre ? Une pléiade
Une émotion ? Partagée
Un pouvoir ? L'attraction
Une scène romantique ? Une course au fond des bois
Un goût ? D'elixir
Une odeur ? Pénétrante
Un défaut ? L'absence
Une qualité ? L'ambiguïté
Un tissu ? Le satin noir
Un endroit ? Un lac italien
Un mot ? Elle
Une douleur ? L'effroi
Une chanson ? Je sais que c'est elle
Un bruit ? Le silence
Une partie du corps ? L'oreille
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 21 Juillet 2007 à 21:43
Je t'invite aux pays lointains
De mes voyages sans fin, viens
Rejoins mes immenses désirs
Porte ta robe de plaisirs
Uniquement, sois sans limites
Chut ! Je fonds même le granit
Ta poudre au fond des eaux bleues
Dans un tsunami fabuleux
T'entraîne au loin et te chavire
Je t'offre le plus beau navire
Voguer avec Verlaine et Rimbe
Sur les rimes belles du verbe
Dans mon pays imaginaire
Se lovent nos deux âmes d'air.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 12 Juillet 2007 à 23:41
Quand tu dis : cette nuit sur la colline
Je file pour une grande envolée,
Moi, ton homme à femme, je goûte au spleen.
Quand tu t'évades pour tes chevauchées
Je me damne à toi ma douce sauvage.
Tu te glisses sur les pierres qui roulent
Avec quoi, avec qui ? Dis ! Ça m'enrage,
Pour quoi, avec qui, tu tangues, ma poule ?Quand tu fous le camp rejoindre les loups,
Ca m'obsède, savoir qui te possède,
Y faut que je sache ou je deviens fou.
Quand tu t'éclates, je crie pas à l'aide
Je préfère, mon bel amour, mourir
Ou pourrir là sous tes fenêtres closes.
Au-dessus des lois, au-dessus des rires,
Monte à ma gorge un goût d'apothéose.Ce n'est pas ma faute quand tu m'oublies
Je me perds au milieu de tes délires.
Je sanglote quand tu ris à la vie.
Sous les mille étoiles de tes désirs,
Mes songes voyagent à la dérive
Pour toi, j'suis prêt à flirter au-delà,
A quitter le droit chemin pour tes rives.
Je garde en moi le parfum de tes pas.
2 commentaires -
Par Corinne Valleggia le 6 Juillet 2007 à 23:20
Envie de dévoration
sans fin
bien sûr
comme un long cigare
doré
à point
les parenthèses
sont meilleures que les points.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 23 Juin 2007 à 19:21
Tu dis que les morts ne sont pas morts
Ils sont dans l'Ombre qui s'éclaire
Et dans l'ombre qui s'épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre.
Birago, tu te trompes
Ce sont les vivants qui sont disparus.
J'ai plongé ma main
Pour cueillir Eurydice
C'est une poignée de terre
Que j'ai agrippée
Ma femme disparaît
L'ombre de sa vie s'éloigne.
Je suis Orphée noir
Mes chants se sont cassés
Je n'ai plus qu'un cri
Dans le silence des forêts
Je m'allonge dans les temples
Trompeurs d'illusions.
Entends,
Le Buisson en sanglots
Ce sont les ménades punies
Qui gémissent
J'attends ma dernière métamorphose
Pour rejoindre le royaume d'Eurydice
Comme au commencement.
Souffle la chandelle, Birago,
Sa lumière m'aveugle.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique