-
Par Corinne Valleggia le 11 Juin 2007 à 22:12
Aux marches du palais
Y a une tant belle fille,
Qu'a tant d'amoureux
Qui la prennent
Un seul en la chaussant
a pris son pied
Et lui a chuchoté
La belle si tu voulais
Je serai ton petit cordonnier
Tu danseras dans mes bras
La valse à mille temps.
Demain ma belle préférence je viendrai
Prépare la chambre et le grand lit carré
Nous y dormirons ensemble
Jusqu'à la fin du monde.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 9 Juin 2007 à 21:56
J'ai dix ans
Cette nuit, je l'ai vu
Il était accroupi sur le rebord de la fenêtre
Il écoutait mes histoires d'amour
Cette nuit, je l'ai entendu,
Pss, pss
Il a tendu sa main
J'ai grimpé dans son voilier
On est parti rejoindre
Le pays imaginaire et les garçons perdus
Le temps infini lui appartient
Je prie pour que la mémoire
De l'amour ne s'efface pas.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 7 Juin 2007 à 22:49
Longtemps,
dans la forêt désertée
j'ai marché
mes bottes claquaient
tes ombres ne se glissaient plus
dans mes vies
Il a fallu ce jour
Ta main au balcon
s'est accrochée
Je l'ai prise
Ou bien est-ce toi ?
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 5 Juin 2007 à 22:50
Les contes de fées me font souffrir. Quand ils se réalisent, je souffre encore. Absurde, lui ai-je répondu. Les contes de fées n'existent pas. Un soir de sombre désespoir, tu ne m'as pas secourue. J'ai décidée de ne plus me préoccuper de toi. Elle a ajouté : je renonce à mes illusions. Le désespoir devait être intense, en tout cas il était sombre. Elle était jeune, elle avait des illusions. Notre relation appartient au passé, m'a-t-elle déclaré. C'était hier. Elle m'épuise avec ses phrases d'enfant. Elle me fait sourire aussi. J'aime bien mieux la caresser. Je suis trop sentimental, voluptueux mais sentimental. Je l'attends en début de soirée dans un café au bord de la Nationale 7 qui remonte d'Antibes. Un Africain est entré pour vendre des babioles brillantes. Je pourrais lui faire un cadeau, ce serait romantique. Elle aime ce qui est romantique. Je lui ai acheté le collier le plus brillant. Je me souviens que les ancêtres de ce Black étaient échangés contre les mêmes babioles. Triangle. Je pourrais être son esclave. Elle ne le sait pas. C'est une petite femme de mauvaise vie qui m'enjôle. J'attends ma petite femme. Elle ne sera pas en retard. Je n'aime pas ses retards. J'attends et je n'attends pas l'été et ses orages.
votre commentaire -
Par Corinne Valleggia le 2 Juin 2007 à 21:41
Qu'est-ce que t'as à chialer comme un gosse dans le noir ?
Notre amour n'a jamais cessé, qu'elle m'a dit ce matin au parc.
Votre amour ? La bonne blague, il a jamais commencé avec ta brune, qui te court après et qui te lâche au premier courant d'air. Allez, viens, on va chez Jo bouffer.
Qu'est-ce que t'as encore à soupirer devant ton plat chaud là dans notre bistrot de tous les jours ?
Tu es mon unique, qu'elle m'a chuchoté à l'oreille.
Unique, ça c'est vrai t'es unique avec ta gueule de mac et tes mains de chaudronnier.
Qu'est-ce que t'as encore à revoir ce film d'amour, autant quoi encore ?
Tu seras mon mari, je serai ta femme.
Ouais, t'en fais un beau de mari ! Même pas capable d'enfiler deux verres sans être saoul.
Qu'est-ce que t'as encore à brailler son nom dans la rue, c'est pas ça qui te la fera revenir. Viens on va rater le tramway.
Elle m'a dit que mes baisers sentaient le miel.
L'anis, oui, l'anis. Tes sucettes ont le goût de l'anis, mon pauv'gone.
Qu'est-ce que t'as à pas vouloir marcher ? Allez viens on sera bien chez <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Véro">la Véro</st1:PersonName>. Au moins, y fera chaud et y aura des filles.
Je pense à toi qu'elle me dit mais elle se retourne jamais quand elle part. Je peux pas dormir, je peux pas manger, je peux pas baiser, elle est là dans ma tête, elle est là dans mon assiette, elle est là dans les yeux des hommes. J'ai plus qu'à crever comme un veau. Laisse-moi mon Pierrot. Je ferai la vie ou je ferai le mort.
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique