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Par Corinne Valleggia le 20 Avril 2006 à 09:42
Miro comme un enfant
Qui n'a pas appris à compter
Ou seulement sur lui-même
Il dessine des ronds et peint des bouts de fer
Il regarde le monde
Dans son dos qui le voit peindre
Et il sourit de son âme bleue.
Il décline des mots
Pour la magie de leur non-sens.
Les écrire avec la main
Les prononcer avec la bouche.
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Par Corinne Valleggia le 10 Avril 2006 à 20:25
Là bas sous l'éclair
Tu ne te laisses pas faire
Là-bas sous la chute d'eau
Tu hurles à l'oubli du désir
Qui ne vient pas
Là-bas sous les jours du non
Tu te souviens
De l'écran de tes fureurs
Et jamais tu ne t'abandonnes
A la source rieuse
Jamais tu ne laisses
Courir le vent
Sur tes paupières closes
Jamais tu ne prononces
Le nom de l'aimé
Et moi, là-bas,
Dans le vent de l'orage
Je ris de toi.
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Par Corinne Valleggia le 20 Mars 2006 à 22:49
C'est arrivé une nuit d'hier
Cette nuit-là l'amour était mort.
Il était mort déjà
il a fallu cette nuit blanche
pour en respirer sa mort.
Avant cette nuit
Le bruit et le mouvement
empêchaient de voir
l'amour mort.
Une nuit d'hier la mort de l'amour
respirait dans la chambre blanche.
Le bruit et le mouvement avaient
cacher jusqu'alors son absence
C'est le bruit sans l'écho
La fleur sans parfum
Le pain ouvert sans goût.
Comme l'homme a monté l'escalier
Jusqu'au lit blanc de la vraie mort
Cette nuit une âme écoute
la mort de l'amour.
La mort de l'amour grave un nom
au désespoir et en adoucit la souffrance.
La mort de l'amour appelle son retour.
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Par Corinne Valleggia le 20 Mars 2006 à 22:39Un tam-tam dans mon cœur
M'éloigne de l'âme des choses.
Les vagues de la mer
frappent mon ventre
et l'emplisse de la douleur
noire de l'enfance rompue.
Quand goûterais-je ce repos
où les pleurs s'apaisent
dans les bras de l'amant retouvé ?
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Par Corinne Valleggia le 18 Mars 2006 à 22:33
Dans la fumée qui s'élève
Je consume ton image
Dan l'apaisement qui s'installe
Ta présence enlace l'absence.
Immobile, je m'approche de toi
Jusqu'en toi
Jouissance infinie où je suis toi
Sourire de Bouddha.
Dans cette conquête qui achève la quête
La valse lente d'une larme
Tout en joie de toi
Embrase les corps.
Dans l'extrême plénitude
Une vague de pluie fine
Erode la mémoire
Et la fond dans la gorge humide.
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