• Miro comme un enfant
    Qui n'a pas appris à compter
    Ou seulement sur lui-même
    Il dessine des ronds et peint des bouts de fer
    Il regarde le monde
    Dans son dos qui le voit peindre
    Et il sourit de son âme bleue.
    Il décline des mots
    Pour la magie de leur non-sens.
    Les écrire avec la main
    Les prononcer avec la bouche.

    votre commentaire
  • Là bas sous l'éclair
    Tu ne te laisses pas faire
    Là-bas sous la chute d'eau
    Tu hurles à l'oubli du désir
    Qui ne vient pas
    Là-bas sous les jours du non
    Tu te souviens
    De l'écran de tes fureurs
    Et jamais tu ne t'abandonnes
    A la source rieuse
    Jamais tu ne laisses

    Courir le vent
    Sur tes paupières closes
    Jamais tu ne prononces

    Le nom de l'aimé
    Et moi, là-bas,
    Dans le vent de l'orage
    Je ris de toi.

     


    votre commentaire
  • C'est arrivé une nuit d'hier
    Cette nuit-là l'amour était mort.
    Il était mort déjà
    il a fallu cette nuit blanche
    pour en respirer sa mort.

    Avant cette nuit
    Le bruit et le mouvement
    empêchaient de voir
    l'amour mort.

    Une nuit d'hier la mort de l'amour
    respirait dans la chambre blanche.
    Le bruit et le mouvement avaient
    cacher jusqu'alors son absence

    C'est le bruit sans l'écho
    La fleur sans parfum
    Le pain ouvert sans goût.

    Comme l'homme a monté l'escalier
    Jusqu'au lit blanc de la vraie mort
    Cette nuit une âme écoute
    la mort de l'amour.
     
    La mort de l'amour grave un nom
    au désespoir et en adoucit la souffrance.
    La mort de l'amour appelle son retour.


    votre commentaire
  • Un tam-tam dans mon cœur
    M'éloigne de l'âme des choses.

    Les vagues de la mer
    frappent mon ventre
    et l'emplisse de la douleur
    noire de l'enfance rompue.

    Quand goûterais-je ce repos
    où les pleurs s'apaisent
    dans les bras de l'amant retouvé ?



    votre commentaire
  • Dans la fumée qui s'élève
    Je consume ton image
    Dan l'apaisement qui s'installe
    Ta présence enlace l'absence.

    Immobile, je m'approche de toi
    Jusqu'en toi
    Jouissance infinie où je suis toi
    Sourire de Bouddha.

    Dans cette conquête qui achève la quête
    La valse lente d'une larme
    Tout en joie de toi
    Embrase les corps.

    Dans l'extrême plénitude
    Une vague de pluie fine
    Erode la mémoire
    Et la fond dans la gorge humide
    .




    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique