-
Rien à voir, rien à dire,
Rien à penser, rien à aimer
Rien en souvenir
Flâner dans les jours
de pont en pont
au-dessus du miroir des fleuves
Et le ciel pour ami
Les messagers sans destination parcourent
l'excellence du soir gris.votre commentaire
-
Félix Martin (qui déroule le tissu blanc) devant la boutique de tissu, Grande Rue à Valence, a priori, année 1931, grande braderie de Valence
votre commentaire
-
Avant de lire cette lettre, respire son parfum, entends ses bruits, ils sont de l'Afrique. Ils viennent d'un point noir, au cœur du triangle bombé de l'Afrique. Bien loin des rives de la Méditerranée et de ses mythes familiers. Loin des îles bleues de l'Egée. Loin de la Naples souterraine et des côtes ibériques. Loin de l'étoile de la Palestine.
Cette lettre roule de tous les fleuves lents et furieux de l'Afrique, de ses steppes jaunes et de ses forêts millénaires.
Cette lettre glisse jusqu'à toi, resté au cœur de l'Europe, au cœur de mes pensées. Par-dessus le ciel voilé de l'Afrique, ta main se tend à l'infini de mes désirs. Elle inonde mes paupières et bien plus loin.
Cette lettre, aucun facteur n'aura le cœur de la déposer dans ton allée. Cette lettre restera en souffrance.votre commentaire
-
Je n'entends que les silences
Aucune licence ici n'est permise
Je reste dans mon tonneau
Pour goûter aux jours de rien
Qu'avez-vous à me scruter
Je ne suis pas un animal en cage
J'ai décidé mon isolement
Comme un guerrier sans armure.votre commentaire
-