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Par Corinne Valleggia le 8 Mai 2006 à 21:23
Thelma et Louise sont parties
Elles ont ouvert la décapotable
Elles ont ri à la liberté
Les cheveux décoiffés
Et la lèvre gourmande
Loin des hommes poussiéreux
Trop vite oubliés
Trop vite remplacés
Elles ont roulé pour goûter la vie
A perte de vue des routes.
Dans le désert Arizona
La road movie a commencé
Non vous ne les aurez pas
La vie sera plus longue que la route.
Leur destin a basculé
Dans ce parking à camions
Thelma avec son blond sourire
N’en finissait pas de rien voir
Louise ne savait pas
qu’elle tuerait pour sauver son amie
Trop vite elle a tiré
Trop vite il est tombé
Elles ont fui pour effacer les coups
Dans le voyage sans retour.
Dans le désert Arizona
La cavale a continué
Non vous ne les aurez pas
La vie sera plus longue que la route.
Sur le bord de la route il les attendait
Dans le motel le jeune homme est entré
Elles ont vidé leurs verres
Louise la rousse n’a rien dit
Thelma a croisé ses jambes
Elle a souri comme elle fait si bien
Trop blond pour elle
Trop beau pour l’éternité
Elle a choisi une nuit
Pour y goûter.
Dans le désert Arizona
La cavale a repris
Non vous ne les aurez pas
La vie sera plus longue que la route.
Cessez de les juger
Ne tentez pas de les rattraper
La mort s’en chargera
Au bord du Grand Canyon
Pour échapper à l’hélico
Elles ont croisé leurs mains
Trop beau pour en finir
Trop con pour continuer
Et dans un dernier refus
Elles ont sauté dans le vide
Dans le désert Arizona
La cavale a cessé
Non vous ne les aurez pas
La vie sera plus longue que la route.votre commentaire
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Par Corinne Valleggia le 29 Mars 2006 à 16:25
Tu as volé les mots qui courent dans le monde
Vous êtes fous, c'est pas moi, j’ai pas volé les mots
J'ai trop peur des écrivains, j'ai pas pris les mots du poète
Oui, ça ne peut être que toi
Tu es méchant et laid
Y avait comme de l’encre sur tes doigts
Quand les mots coulaient
Oui c'est bien toi qui les as volés
Avec tes doigts noirs
Oui c'est bien toi qui les a volés
Y a quelqu'un qui t'a vu
Vous vous trompez
Non ce n’est pas moi qui ai volé les mots
Vous vous trompez je les ai laissés dans la montagne
Ils sont restés accrochés dans les étoiles
Je cherchais dans la montagne
La dame blanche
Tu as volé les mots qui courent dans le monde
Il y a longtemps qu’on te guettait avec tes dents de renard
Tu as volé les mots des pauvres
Tu as volé les mots des déesses
D’abord tu n’es pas un poète
Tu portes malheur
Vous êtes fous, non je n’ai pas pris les mots
Vous vous trompez j’ai laissé les mots au petit prince
J’ai pas volé les mots des prophètes
J’ai laissé les mots aux enfants
Laissez-moi vous êtes fous
Tu as volé les mots qui courent dans le monde
Tu as honte. Jamais plus tu ne voleras les mots.
Tu la vois elle est là
La critique qui te mettra en croix
La critique qui te mettra en croix.votre commentaire
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