Par Corinne Valleggia
J'avais quitté la ville où j'étais né.
Je n'avais pas d'horizon.
Juste les murs décrépis des squatts européens.
Mes poupées russes ne connaissaient pas la crise.
Nos voyages coulaient nos jours.
Le déroulement des trains nous amenait aux bords des pays au goût d'épices.
Nous regardions la foule des affaires et nous évitions de voter.
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