Tes mains de jeune homme tissent des couleurs à mes joues ; je reprends mon souffle, mes yeux s'étirent, mes paupières se soulèvent tandis que tes mains assemblent les fils de la vie. Je peux rester des heures à tes côtés, sans bouger, sans oser troubler...
Lire la suiteLa balancelle de l'effroiEtreint les amants jumeauxAux baisers d'écaille.Leurs genoux à peine se touchentPour s'émouvoir davantageContre l'étoffe frissonnante. Leurs cheveux d'or et d'ébèneMêlent leurs parfums d'ambre grisEt leurs yeux à demi renversésFixent...
Lire la suiteA force d'ouvrir toutes les portes Mes mains sont couvertes de sang Et mes larmes n'ont plus assez de force pour les purifier.
Lire la suite"Quand on ne peut pas bouger, le seul mouvement, c'est l'écriture", écrit Bernard Simeone. C'est aussi ce que nous dit Bataille après avoir lâché ce poème : « A peu près chaque fois, si je tentais d'écrire un livre, la fatigue venait avant la fin. »,...
Lire la suiteCelui qui n'a pas le goût de l'absolu se contente d'une mériocrité tranquille. Cézanne
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