« Le paradoxe de l'analyse : avec du faux on fait du vrai. » Lacan Ses yeux convaincus ont envie de le convaincre, lui qu'elle ne voit pas, immobile, dans son dos. Il laisse aller cette amoureuse au plaisir de lui parler, lui qui l'écoute à peine, lui...
Lire la suiteLe train. Dans chaque tour de roue, ton visage incrusté comme dans les vieux films américains. Le train. Le petit pied en bottine d'Anna Karénine descendant la dernière marche. Le train. Les visages meurtris des peuples en départ pour les champs barbelés....
Lire la suiteMes très chères soeurs, Cette nuit, bénissez-moiCette nuit, je serai une homministe ! A la radio on annonce un astéroïde Qui va danser entre terre et luneJe sors de ma voitureMes talons claquent dans la nuitJe défroisse ma jupeJ'entre dans le hall de...
Lire la suite- Je lui ai dit tant de belles choses, que j'ai fini par y croire. - Quelles belles choses ? - Celles que les femmes veulent entendre. - Et que veulent entendre les femmes ? - Je ne sais pas, je te désire, je suis amoureux, je t'attendais depuis toujours....
Lire la suiteLa vague de sa robe noire en va-et-vientDanse à ses mollets de soie au creux de la nuitJe l'invite à me suivre dans un bar, audaceElle acquiesce, avec cet air d'indifférenceRegard hardi que je prends pour de l'insolenceEt qui est sa parure, son unique...
Lire la suiteVous faites suer avec votre made in USAVous parlez mêm' pas la langue de la grande impuissante Puisque le sens vous déplait je garde les sensAh oui je déraillerai sur les lignes de notre illustre FrançoisJe rimerai la langue que je ferai grimper sur la...
Lire la suiteLa pierre l'entraineDans les fonds noirs océansJusqu'à la sirène Elle tend vers luiSes cheveux comme un linceulIls flottent unis Sur la plage douceEn marbre il grave sa belleSauveuse d'Eros Il tombe en amourLes coups de foudre océanC'est mieux que l'azur...
Lire la suiteLa nuit aux étoiles balbutieElle est signe à mes veinesLa nuit m'unit à son infini Elle rit de moiMe meurt à ses espacesMe souffle ses échos de silence Elle me plonge en apesanteurD'un astre à l'autreSes houles roulent à mes joues Mes doigts n'agrippentAucun...
Lire la suiteArs - J'en peux plus, de l'air. Her - Oui, la terrasse et son horizon valent mieux que ce banquet interminable. Ars - J'en peux plus, et toutes ces vierges qu'on peut à peine regarder, avec leur nouvelle morale. Her - C'était couru, je l'avais portant...
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