Je ne pourrai jamais te dire combien longtemps j'ai vécu assise sur un trépied tremblant. En ces temps-là, bien sûr j'avais des amours, bien sûr j'avais des activités qui tenaient ma vie. En ces temps-là, j’avais parfois l'amour et l'action, parfois l'amour...
Lire la suiteJe me souviens tu nous parlais de l'Italie et des Ritals Je me souviens tu nous racontais la guerre et le maquis Je me souviens tu dansais bien la valse mais tu jouais mal de l'accordéon Je me souviens tu aimais le cinéma américain et aussi Gabin et Bourvil...
Lire la suiteMarignier, le 20 juillet 1969 « Pépé on est tous allé à Thonon mercredi pour voir passer le tour. La cousine Lisette a donné une gifle à Yvon parce qu'il faisait l'idiot avec le Maurice et ils ont failli se faire écraser par les coureurs. Moi, j'ai été...
Lire la suiteSi tu veux être heureux une heure Enivre-toi Si tu veux être heureux un jour Tue ton cochon Si tu veux être heureux une semaine Fais un beau voyage Si tu veux être heureux un an Marie-toi Si tu veux être heureux toute ta vie Fais-toi jardinier. photos...
Lire la suiteIls m'ont appris à rire, à chanter à la vie. Les mains dans mon corps ils m'ont appris à crier. Avec le temps, ils ont laissé mon sourire se figer, mes chants se blesser et mes cris se taire. Ils sont partis. Je me souviens du premier qui m'a appris à...
Lire la suiteAmarcord Les manines sont revenues. Tous les printemps, je les voisse détacher des peupliers et flotter dans le ciel. Je me souviens. On a tous un Amarcord dans le cœur. Mon Amarcord plonge dans la Galaure.
Lire la suiteL'écrivain, infirme de l'âme, pose son crayon sur les chemins blancs des pages, comme l'aveugle pose son bâton sur les chemins de terre. Remerciements à Yves-Marie JacobPhotos : "Ma ballade avec Holga"
Lire la suiteFeux Les feux de Marguerite Yourcenar, en nouvelles, proses lyriques, poésies, pour parler d'une certaine manière de l'amour. Des feux de savane en sorte. Obsession, abstraction, bel accident passager. "L'alcool dégrise. Après quelques gorgéees de cognac,...
Lire la suite« Le paradoxe de l'analyse : avec du faux on fait du vrai. »Lacan Ses yeux convaincus ont envie de le convaincre, lui qu'elle ne voit que de dos immobile. Il laisse aller cette amoureuse au plaisir de lui parler, lui, qui l'écoute à peine, lui donne la...
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