Par Corinne Valleggia
Je tends la main blême
L'angoisse calme du doigt
Arme en flot les larmes
Le corps coule au sol
Le visage s'éteint, seule
L'âme tiède vole
Le meurtre libère
Ma puissance estropiée
Vidée de ma chair
J'échappe à la mort
L'éternité s'est inclinée
Pour emplir mon corps
Votre créature
Surgie d'un volcan est née
Depuis la brûlure.
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