Par Corinne Valleggia
A toi, ce chuchotement
venu des pierres lorsque tu longes le mur.
Ces coups sur le mur que s'adressent les prisonniers,
ou bien deux salles d'attente près du quai d'embarquement.
Gardons-nous à l'abri du temps.
Gardons-nous des sortilèges du temps.
Ceux qui restent partagent des grottes souterraines.
Immenses sans doute, les rencontres sont rares...
Mais il suffit d'une fois.
C'est drôle de voir ma main
s'effacer à l'amorce d'un signe.
Je songe à Eurydice, un rôle
que nous tenons tour à tour.
Pour l'instant, parle et ne te retourne pas.
Cet amour n'a jamais cessé. C'est ainsi.
Tu es mon unique.
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