Par Corinne Valleggia
Seule la passion qui trouve son abîme
Sait embraser ton être jusqu'au fond ;
Seul qui se perd entier est donné à lui-même.
Alors, prends feu ! Seulement si tu t'enflammes,
Tu connaîtras le monde au plus profond de toi !
Car au lieu seul où agit le secret, commence aussi la vie.
Tu m'as soufflé l'embrasement,
Ta confusion des sentiments
Ouvre ma pire déchirure.
Les violences de tes tortures
Valent bien l'enfer et ses flammes
Tes déviances sont mes tourments
Qui me cloîtrent au bois dormant
Sans lumière, du fond du puits,
Je ne sais toujours qui je suis.
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