J'ai découvert ce village dans un de mes lointains voyages. J'avais traversé plusieurs contrées jusqu'à ce qu'on me parle de cette histoire qui se déroule dans un pays de champs lointains, avec l'écho des montagnes douloureuses et la voix fraîche des...
Lire la suiteAutomne Plus rien ne t'appartienttu n'entends plus le venttu ne verras plus Œdipe aveugle.les feux te mangent la cervellesans merci.La mer basilic frisé.Un sourire jadis effleurénous glisse entre les doigts.Reste la pluie qui fait l'amour avec les pierres...
Lire la suiteL'écrivain, infirme de l'âme, pose son crayon sur les chemins blancs des pages, comme l'aveugle pose son bâton sur les chemins de terre. Remerciements à Yves-Marie JacobPhotos : "Ma ballade avec Holga"
Lire la suiteSeptième lettre David, Cette nuit, il pleut, je ne pourrai pas sortir pour voir les étoiles. Tout le jour, le vent a soufflé, en fin d'après-midi, les nuages ont assombri le port et les bâtisses blanches. Tout s'est obscurci d'un coup avant la tombée...
Lire la suiteSixième lettre Caritas est à Athènes. Elle m'oublie. Hier, le bateau bleu a emmené les derniers estivants. Les vents et le crachin m'obligent à rester dans ma chambre ou à jouer au jacket avec le vieux Byblos, dans sa taverne sombre. Il prépare les souvlaki...
Lire la suite6h30 : avant de me lever, je plonge dans la lecture de « Les lions du Panshir». 1982, Jean-Pierre a trahi Jane et les habitants de la vallée. Jane s'enfuit avec Ellis dans le Nuristan, à travers les montagnes d'Afghanistan. Je n'aurai pas le temps.7h...
Lire la suiteCinquième lettre Septembre approche. L'automne viendra vite. La mer déjà se prépare. Les marins n'aiment pas le début de l'automne. Son équinoxe. Ce jour-là, Caritas partira. Nous le savons depuis le début. Elle repartira à Athènes pour ses études. Je...
Lire la suiteQuatrième lettre La vie commence sur la plage de cette île. Est-ce ici qu'Aphrodite a posé l'écume de ses pieds ? Dans ce décor, on imagine mal où se cache la violence. Peut-être a-t-elle renoncé ? Les plaisirs simples, les désirs assouvis. David, j'assiste,...
Lire la suiteCe matin, la pluie crachotait.Au volant de ma berline, j'étais vêtue de noir. J'écoutais une musique d'ailleurs : un accordéon aux sonorités argentines, une flûte comme celle d'un charmeur de serpent.Aux bords des chemins, qui me conduisaient au lac,...
Lire la suiteTroisième lettre David, Aujourd'hui, au cœur de la Méditerranée, je suis déconnecté de tout, ramené au temps heureux de la méditation. Je laisse venir à moi ce qui m'importe profondément. Je deviens un renonçant. C'est vrai, je ne suis pas crédible dans...
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