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Ma fêlure
ou bien
J'ai ôté une à une les pelures
Sous la dernière est apparue
Dans un murmure
Ce cœur inaltérable qui bat ténu
Tu es ma fêlure
Un seul murmureou bien
Coquillage immobile
Un homme assis s'abandonne
Le monde murmure
Oublieux de sa déchirure
Il reconnaît sous les fêlures
Sa part intacte
Ressurgie dans le miroir du tempsLes peaux de mémoire
Sont tombées une à une
Pour que batte le cœur inaltérable
Il s'agenouille en communion
Sa joie l'inonde
Ses pas résonnent sur la voie
Fragile de la certitude.
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