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Par Corinne Valleggia le 13 Octobre 2016 à 18:01
interprétation adaptée autour d'une traduction approximative
Possédé par l'amourJe marche
Dans les rues mortes
Je marche
Avec toi pour horizon
Mes jambes sont faibles
Ma cervelle s'entrelace
Aux nuages en pleurs
J'entends
Tes mensonges
J'entends
Ou tes cris au loin ?
Toi ma petite
Tes sourires ailleurs me perdent
Pendant mes sommeils
Ton amour me rend malade
Je suis tombé en amour
Au loin de tes amours
Qui me rendent malade
J'ai vu
Tes amants dans les prés
J'ai vu
leurs silhouettes troubles derrière la vitre
Je les regarde partir
Et je me pends
A leurs ombres qui s'éloignent
Ton amour me rend malade
J'entends l'écoulement du temps
Des tes amours au loin
De celles qui me rendent malade
Parfois tes silences
Claquent comme des orages
Parfois
Sur tes routes laisse-moi te ravir
Cesseras-tu tes mensonges
Qui me plaisent tant que tu m'aimes
Ton amour me rend malade
Ne t'avoir jamais rencontrée
Ce serait pire
Autant oublier de vivre
Pour tout dire mon seul espoir
C'est te revoir à tout prix1 commentaire
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Par Corinne Valleggia le 1 Janvier 2016 à 21:00
A la manière de....
Ce matin, tu marchais dans les rues de Paris au bras de la collectionneuse. Vous avez croisé la femme de l'aviateur qui allait avec Pauline à la plage. Elles parlaient du beau mariage de la Marquise d'O.
Assis sur le canapé rouge, tu as caressé le genou de Claire et avec elle tu as aimé goûter à l'amour l'après-midi.
Dans les nuits de la pleine lune, tu m'as chuchoté : « Ma nuit chez Maud... » et tu as gardé le silence, comme Perceval le Gallois quand il a vu le rayon vert du Graal.
Est-ce un conte, un conte d'été qui s'est transformé en conte d'automne ou bien un conte de printemps qui s'est transformé en conte d'hiver ?1 commentaire
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Par Corinne Valleggia le 10 Octobre 2015 à 12:46
Comme un lego
mais sans mémoire
j'arracherai les lianes entrelacées
qui emprisonnent les voyages
j'avancerai à cloche pied
sur la ligne blanche
mes doigts rouleront d'autres cerises
dans les jardins suspendus
rappels de lointains édens
des jours où Vénus écumait
où Eve caressait la pomme
comme un lego
mais sans mémoire
juste la salive qui se souviendrait
des délices capricieux
plonger dans le fleuve de l'oubli
pour noyer tes yeux et tes mains
pour effacer le jour
où je t'ai manquée
le limon sybarite du fleuve
imite ton corps lové
ses boues séchées
bâtissent mes carapaces
comme un lego
mais sans destin.votre commentaire
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Par Corinne Valleggia le 23 Juillet 2014 à 18:10
A la fin tu es las de ce monde nouveau
Berger ô tour Google le troupeau du Net crie bravo
Tu aspires à vivre dans l’éternelle grécité
Ici même les nouvelles ont l’air de se répéter
La religion dresse ses vieux murs pour la foule docile
Elle souffle sa cendre comme des armées de missilesvotre commentaire
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Par Corinne Valleggia le 9 Février 2013 à 00:10
- « Ayant le feu pour père, et pour mère la cendre. » (Agrippa d'Aubigné)
- « La neige fait au nord ce qu'au sud fait le sable. » (Victor Hugo)
- « Rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange ! » (Victor Hugo)
- « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. » (Molière)
- « Les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs. » (Albert Samain)
- « En temps de paix, les enfants enterrent leurs parents. En temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants. » (Herodote)
- « La guerre, c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas. » (Paul Valéry)
- « Absence de preuve n’est preuve d’absence. » (axiome scientifique)
- « Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens. Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière. » (Victor Hugo)
- « Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre. » (Gandhi)
- « Je ne songeais pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi. » (Victor Hugo)
- « Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. » (Victor Hugo)
- « Aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes. » (Maupassant)
- « Les jours les plus longs étaient trop courts pour lui, et les nuits les plus courtes trop longues. » (Frederick Douglass)
- « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez quand même la guerre. » (Winston Churchill)
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