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Si je te racontais l'océan,
Te parlerais-je des anémones lentes,
Des algues tremblantes ?
Te parlerais-je des poissons argent
Ou de ceux-là aux écailles de miel ?
Te parlerais-je encore des coquillages
Posés sur le sable doux
Avec les crevettes pour compagnes
Et les coraux pour paysage ?
Je pourrais des heures durant te parler de l'océan
Tu n'aurais à tes yeux que des images multiples,
Tu ne connaîtrais pas l'unique océan.
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Chaque livre renferme un monde nouveau, lis ce livre nouveau et tu graviras des mondes imaginaires, des mondes sublimes, des mondes entiers ! Ferme les yeux et toutes les lumières balbutient derrière tes paupières, vois les mondes infinis scintiller. Au fond de ton cœur, ils sommeillent, éveille-les chaque fois que tu ouvres un livre.
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Des étoiles de rousseur sur la peau
Coquillage
La chevelure fugitive aux éclairs roux
La jeune fille se cache dans les dunes
Solitude
Encore une enfant auprès de la mer
Elle ne sait rien
Surtout pas qu'elle est belle
Le sable coule sur son sexe frisé
Prisonnière d'une araignée
Aux yeux dorés
Le naufragé brisé par l'écume
Sombre dans le sommeil
Et rêve de Nausicaa
Ses mains pétrissent le sable
Des ondes balayent les dunes.
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Et si jamais je vous disais,
Ce qui fait tous mes regrets
Mes regrets
Le désespoir de mes nuits
Et le vide de ma vie
De ma vie...
De ma pauvre vie...
La fille de la véranda
Que je n'ai vue qu'une fois
Encore le duo Etienne Roda-Gil/Julien Clerc pour enchanter nos mémoires défaillantes.
Illustration : 'Veranda' de John Michael Carter
http://johnmichaelcarter.com/index.html
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Quand les images de Roda-Gil s'illuminaient sur les musiques de Julien Clerc, les patineurs oubliaient le monde....
Dans une ville où je passais...
Bien au nord du mois de Juillet,
Sur un grand lac, un lac gelé,
Un homme en noir glissait, glissait.
Il avait un drôle d'habit noir
Qui avait dû faire les grands soirs
De l'Autriche et de la Hongrie,
Quand elles étaient réunies.
C'était un échassier bizarre.
Il ne sort pas de ma mémoire.
Sur une jambe et jusqu'au soir,
Il glissait là sur son miroir...
Il patinait, il patinait...
Sur une jambe, il patinait.
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