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Le carnaval de Venise, au son des mandolines et des flûtes, joue des farandoles ricanantes. Les carrosses, lancés au galop, -il y a des carrosses dans les rues, en cuir et en or- piétinent la foule des promeneurs travestis et l'on ne sait plus s'ils rient encore lorsque les roues les éventrent. Essoufflement, se retenir avant le vertige final.
Une jeune femme glisse au ralenti, ses yeux exorbités lancent des appels silencieux, son visage bascule. Elle tombe dans le vide, en apesanteur.
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Jadis, tu m'as profondément tué
Qu'en est-il aujourd'hui de ces cicatrices
Jadis, je me suis abandonné à te guider
Qu'en est-il aujourd'hui de ces empreintesJadis, je t'ai profondément aimée
Les fades saveurs d'aujourd'hui
Qu'en est-il aujourd'hui de nos étreintes
Jadis, tu m'as abandonné à tes caprices
Qu'en est-il aujourd'hui de tes errances ?
dévorent l'absolu de jadis.
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Ecce homo
Je ne suis pas un homme.
Je tiens dans mes bras ton corps
Abandonné avant son envol.Pourquoi n'as-tu jamais été sage
Pour en savoir long sur la vie ?
Si encore tu écrivais de bons livres
Mais à l'origine quelle tragédie
Habite ta vie, si humaine, trop humaine ?
Hélas, l'aurore s'éloigne
Par-delà nous
Le crépuscule s'annonce
C'est fatal.
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