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Jour après jour
Je parle de toi sans te connaître
Je t'écris sans voir
Ton regard posé sur moi
Je parle d'amour sans savoir
Si nous nous sommes jamais aimées.
Ma main tendue ne t'atteindra jamais
Et mes jambes ne me porteront jamais
Jusqu'à tes bras.
Tu ne reviendras jamais
Ce jamais qui grandit
M'ensorcelle.
Je n'ai plus ma raison
Parce que ta mort n'est pas raisonnable.
Les mots sont brouillés
Ils s'effacent tout doucement
Ils s'effacent au mépris de ma mémoire.
La vie grandit dans les jours qui passent
Et m'éloigne à jamais de ton souvenir.
Une photo et la mémoire des autres
Voilà ce que je garde de toi.
Partout, dans la bouche, les yeux, les gestes,
Mon corps qui se tord,
Partout le souvenir de toi
Crie en moi
Et le deuil ne vient pas.
A ma mère morte.
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Commentaires
2FélixMardi 6 Mars 2007 à 09:42double je
bonjour double je, il n'y a pas de lien, mon grand-père était ardéchois et a vécu à Valence.3Yves-MarieMercredi 7 Mars 2007 à 20:18Jour après jour
Bonjour Corinne, J'aime beaucoup ce poeme. Mettre en mots de facon aussi subtile la douleur me touche. Bonne continuation. Yves-Marie
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Bonjour, je vais être hors sujet, petite j'habitais un boulevard qui porte aujourd'hui encore le nom de Félix Martin à ST Raphaël, y a-t-il un lien ?