• Tu ressembles encore à l'aveugle de Thèbes
    Tes yeux n'ont pas de couleur.
    Ma bouche d'Ondine est muette
    Je tais ton nom.
    Comme Eurydice je n'entends que ton pas puissant
    Et ta démarche m'est inconnue.
    Demain peut-être mes nuits se peupleront de ton nom
    Demain peut-être je sentirai ton odeur
    Et connaîtrai l'étreinte de tes bras
    Demain peut-être je sortirai de la pierre.


    votre commentaire
  •  

    "Plus nous sommes silencieux, patients et recueillis dans nos tristesses, plus l'inconnu pénètre efficacement en nous. Il est notre bien... Seul un homme qui serait placé brusquement, et sans y avoir été aucunement préparé, de sa chambre au sommet d'une haute montagne, éprouverait quelque chose de pareil : une insécurité sans égale, un tel saisissement venu d'une force inconnue, qu'il en serait presque détruit. S'il imaginait qu'il va tomber... quel monstrueux mensonge son cerveau devrait-il inventer pour qu'il puisse recouvrer ses sens et les mettre en ordre !"

    Rainer Maria Rilke

     

     


    votre commentaire
  • Te souviens-tu de ces beaux jours,
    Mon âme, t'en souviens-tu 
    Où nous vivions de l'eau d'amour
    écoulée en sources répandues
    De sa bouche rêveuse ?

    R.A.


    votre commentaire
  • Écrire en suivant les rayons du soleil
    Ecrire en respirant le souffle du vent.
    Changer au rythme des notes
    Le rythme des mots,
    Vagabonder sur la gamme,
    Pianoter dans le feuillage des peupliers
    Glisser son archet au fil de l'eau.

    La musique s'arrêterait
    Au vol des oiseaux dans le ciel.
    La musique recommencerait
    Au vol des oiseaux dans le ciel.
    Les nuages fileraient en suivant les violons.
    La musique serait les mots.

    Donner à l'amour cette même douceur,
    Cette légèreté divine.
    Musique, aide-moi à vaincre ce rêve,
    À le modeler tel le premier homme.
    Musique aide-moi à donner vie à l'amour.

    Symphonie, tes notes respirent
    Au cœur des hommes,
    Au cœur de l'humanité,
    Au cœur d'un dieu peut-être.

    Chacune de tes notes éveille le merveilleux
    Ton rythme m'essouffle, symphonie.
    Laisse reposer mon âme au fil de ton onde.


    1 commentaire
  • L'homme sur le banc regardait les amoureux enlacés à ses côtés, oublieux de sa solitude à lui. Il tressaillit à son propre sourire ému : l'amour ne lui appartenait plus qu'à travers celui des autres.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique