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Par Corinne Valleggia le 15 Janvier 2012 à 15:56
Tu ressembles encore à l'aveugle de Thèbes
Tes yeux n'ont pas de couleur.
Ma bouche d'Ondine est muette
Je tais ton nom.
Comme Eurydice je n'entends que ton pas puissant
Et ta démarche m'est inconnue.
Demain peut-être mes nuits se peupleront de ton nom
Demain peut-être je sentirai ton odeur
Et connaîtrai l'étreinte de tes bras
Demain peut-être je sortirai de la pierre.
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Par Corinne Valleggia le 20 Mars 2011 à 10:23
"Plus nous sommes silencieux, patients et recueillis dans nos tristesses, plus l'inconnu pénètre efficacement en nous. Il est notre bien... Seul un homme qui serait placé brusquement, et sans y avoir été aucunement préparé, de sa chambre au sommet d'une haute montagne, éprouverait quelque chose de pareil : une insécurité sans égale, un tel saisissement venu d'une force inconnue, qu'il en serait presque détruit. S'il imaginait qu'il va tomber... quel monstrueux mensonge son cerveau devrait-il inventer pour qu'il puisse recouvrer ses sens et les mettre en ordre !"
Rainer Maria Rilke
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Par Corinne Valleggia le 22 Mars 2009 à 22:01
Te souviens-tu de ces beaux jours,
Mon âme, t'en souviens-tu
Où nous vivions de l'eau d'amour
écoulée en sources répandues
De sa bouche rêveuse ?
R.A.
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Par Corinne Valleggia le 8 Janvier 2008 à 22:45
Écrire en suivant les rayons du soleil
Ecrire en respirant le souffle du vent.
Changer au rythme des notes
Le rythme des mots,
Vagabonder sur la gamme,
Pianoter dans le feuillage des peupliers
Glisser son archet au fil de l'eau.
La musique s'arrêterait
Au vol des oiseaux dans le ciel.
La musique recommencerait
Au vol des oiseaux dans le ciel.
Les nuages fileraient en suivant les violons.
La musique serait les mots.
Donner à l'amour cette même douceur,
Cette légèreté divine.
Musique, aide-moi à vaincre ce rêve,
À le modeler tel le premier homme.
Musique aide-moi à donner vie à l'amour.
Symphonie, tes notes respirent
Au cœur des hommes,
Au cœur de l'humanité,
Au cœur d'un dieu peut-être.
Chacune de tes notes éveille le merveilleux
Ton rythme m'essouffle, symphonie.
Laisse reposer mon âme au fil de ton onde.
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Par Corinne Valleggia le 4 Novembre 2007 à 17:59
L'homme sur le banc regardait les amoureux enlacés à ses côtés, oublieux de sa solitude à lui. Il tressaillit à son propre sourire ému : l'amour ne lui appartenait plus qu'à travers celui des autres.
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