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    Ta couronne boréale
    hante mes nuits solitaires
    tes pétales de rose s'envolent aux vents
    mauvais, mauvais, mauvais
    je cracherai sur les vides
    que tu laisses derrière toi
    tu crois que j'vais t'attendre
    longtemps, longtemps, longtemps
    à t'écrire des poèm's à la con


    Tu fais chier Arnie
    Arnie, Arnie, Arnie
    à passer mes doigts sur tes immondices
    T'as jeté les vices
    sur mes chemins sans fin
    tu me laisses faim de toi

    Sur ton répondeur
    des vagues marines
    j'écume de rage
    tu glisses entre mes doigts
    tu es trop belle ma koré
    ton fondement m'affole
    faut que je goûte encore
    à tes artifices acides
    j'ai le cœur en gerbe, en gerbe

    T'aurais pas dû
    me murmurer à l'oreille
    ton corps emmiellé
    l'ours solitaire a des rêves
    lubriques, lubriques, lubriques
    j'irai laper ta petite corolle
    je m'éveillerai loup des villes
    pour suivre le claquement de tes chevilles
    et te tomber en amour


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    Vous êtes
    chimère, androgyne
    quel nom peut vous nommer


    vous êtes
    dans vos sillons de nuit
    quel rêve peut vous habiter


    vous êtes
    dans vos mots tracés
    quel roman peut vous écrire


    vous êtes
    homme des fourrés, femme recréée
    quel genre peut vous définir


    vous êtes
    dans vos âmes dévorantes
    quel amour peut vous souffler


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    Des gerbes de fleurs humides
    Des goulées de sève douce
    Des poignées de terre noire

    On a déposé la saveur des jours
    Sur le toit de ton ultime séjour
    On s'en est allé
    Avec l'espoir des jours bleus ailleurs


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    Sans cesse je respire le noir hellébore
    Dans mes poumons s'insinue son souffle fragile
    Sa léthifère corolle brise mon cœur
    Et renaît un désir coupable qui m'exile
    Dans mes veines, las, s'insinue l'envie de toi
    Se love à mon esprit et ma chair vulnérables
    Inexorablement je succombe à tes lois.


    Sans cesse ma bouche savoure l'hellébore
    Sa saveur empoisonne mon sang infertile
    Ses funestes vapeurs brisent mon réconfort
    Mon corps se métamorphose en statue d'argile
    Galatée, je traverse les infernaux cercles
    Des neiges souillées, j'erre en délire de toi
    Sous les frimas se dressent tes cruels pétales
    Quand reviendra le printemps et son pur émoi ?


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  • A toi, ce chuchotement
    venu des pierres lorsque tu longes le mur.
    Ces coups sur le mur que s'adressent les prisonniers,
    ou bien deux salles d'attente près du quai d'embarquement.
    Gardons-nous à l'abri du temps.
    Gardons-nous des sortilèges du temps.
    Ceux qui restent partagent des grottes souterraines.
    Immenses sans doute,  les rencontres sont rares...
    Mais il suffit d'une fois.
    C'est drôle de voir ma main
    s'effacer à l'amorce d'un signe.
    Je songe à Eurydice, un rôle
    que nous tenons tour à tour.
    Pour l'instant, parle et ne te retourne pas.
    Cet amour n'a jamais cessé. C'est ainsi.
    Tu es mon unique.





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