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Par Corinne Valleggia le 15 Mai 2008 à 23:37
L'amour de l'amour
Au flamboiement de jungle
Crée des désirs inoubliables
Des balbutiements de peau
Neuve comme l'océan
Les vagues inondantes
De vos troubles incroyables
Ondoient d'improbables lignes de fuite
Les courbes vous fuyez
Les droites lignes fermes
Me fondent
Nos parallèles construisent
Des perpendiculaires
Vibrantes de gaieté mêlée d'effroi
L'écho de nos serments éternels
Dans les chapelles des cimes
Chuchotera.
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Par Corinne Valleggia le 4 Mai 2008 à 00:35
Depuis longtemps elle marche
Sur mes rêves
Jadis je l'avais perdue
A la vie
Fini le vaste sommeil
Je m'éveille
Pour contempler ma merveille
InnocenteMes sombres ombres tanguaient
En absence
De mes amours enfuies
Essoufflées
La nuit d'avant hostile
A cessé
S'argentent des clairs de lune
A l'antique
Son regard de lumière
S'est lové
Dans mes livres et déroule
Mes tapis
Elle m'attend et m'approche
Reconnue
Mes doutes usés défaillent
A son âmeElle ne sait rien de moi
Photo : William Butler Yeats
S'abandonne
Pleinement et confiante
Étourdi
J'ôte mon masque fané
Je l'embrasse
Pour m'unir absolument
A son rêve.
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Par Corinne Valleggia le 25 Avril 2008 à 18:53
Mon âme-soeur,
La mort est passée près
Offrons-lui nos bouches d'amants
Et rions sous la tonnelle d'argent
Regardons-la grimacer
Dans les ruelles
Elle passera
Et nous resterons enlacés.
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Par Corinne Valleggia le 19 Avril 2008 à 17:13
La fontaine et ses pleurs avaient le goût d'un lied,
L'Autriche dans ses meilleurs accents
Avant le bruit des bottes,
Seulement le vent dans ses forêts noires.
Retour dans ce pays d'avant
La dévastation.
Il a suffi de votre présence fragile,
Oublieuse de notre siècle désordonné.
Je vous devine aux bords d'abruptes parois
Fixant l'horizon d'un lointain sacré
Humant les airs bleus des Alpes.
Vos solitaires parcours me couvrent
D'un apaisement nouveau
Fidèle à d'anciens serments oubliés.
Eh quoi votre grammaire du cœur
Se compose d'accents harmoniques,
candides et si charmants !
J'avoue, vous me troublez,
Comme la pierre sur l'eau
Dessine des ondes infinies.
Sur quelle rive échoueront leurs cercles ?
Sauront-ils m'atteindre au plus profond
Pour éveiller l'écho d'émois perdus ?
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Par Corinne Valleggia le 16 Avril 2008 à 20:19
Quel malheur
Mes mots se meurent
Tes rires fleurissent ailleurs
J'ai les yeux têtards
Face aux marais desséchés
Tu trimballes tes longues jambes
Sur d'autres fourrés griffus
Je t'avais aimée Eve
Je te perds Manon
Aucun espoir
De te revoir
Je le sens à ta poitrine
Gonflée à d'autres mains
Mes rêves ont quitté ton imaginaire
Tu flottes agrandie sous des cieux
Barbus et obscènes
Tu te fous de mes sentiments
Flétris et ternis
A force de les redire.
Quel malheur,
Mes mots dans les filets
S'emprisonnent
La vie s'épuise
Hélas sans toi
Je vais céder à la mâle faiblesse
J'irai paître les champs femelles.
Paul Marandon http://www.paulmarandon.com/
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